Le métier
L’AFD (Association France débourrage) est une association nationale socio professionnelle regroupant les dresseurs d’équidés (travail, sport et loisirs et courses) et visant à faire reconnaître et codifier l’activité au sein de différentes institutions (Bercy, Ministère de l’agriculture, inspection du travail, etc.)
L’activité étant très développée au sein de la filière galop, il nous est apparu essentiel de mettre en place une association spécifique : l’ADP (Association des Débourreurs et Pré entraineurs). Cette association rassemble tous les membres de l’AFD étant spécialisés dans le débourrage et pré entraînement des chevaux de courses au galop.
L’importance de l’activité du débourrage et pré entraînement n’est plus à démontrer et l’émergence fournie de nouvelles structures prouve qu’il y a effectivement une demande.
PRÉSENTATION
Les débourreurs pré-entraîneurs sont le lien entre l’éleveur et l’entraîneur. Ils sont à l’origine d’un résultat attendu, d’une garantie sur l’aptitude du cheval à s’insérer dans sa discipline sportive.
RÔLE DU DÉBOURREUR
Le débourreur s’inscrit dans une étape fondatrice des relations homme/cheval. Il s’agit d’éduquer l’équidé aux règles de manipulation et de comportement face à son environnement.
Les fondamentaux du métier de débourreur sont l’écoute, la compréhension et l’adaptation au développement physique et mental de l’équidé.
RÔLE DU PRÉ ENTRAÎNEUR
C’est une étape formative, un trait d’union entre ces premiers enseignements et sa spécialisation.
Une vocation qui doit être la résultante de la compréhension et de la volonté du cheval à faire ce pourquoi il est destiné. Le niveau de pré-entraînement est un critère déterminé en accord avec le propriétaire et l’entraîneur.
LES BUTS DE L’ADP
RÉPERTORIER LES STRUCTURES
La mission première est de lister les structures existantes. Ce métier n’étant pas officiellement reconnu, il n’existe pas de référencement officiel et aujourd’hui les adhésions à l’AFD ne se font que spontanément. Un référencement exhaustif serait plus que bienvenu pour tous. Il en est de notre intérêt mais aussi de celui de France Galop et du Ministère de l’Agriculture (traçabilité, dopage), des services fiscaux, de l’inspection du travail et de la MSA.
PROMOUVOIR L’ACTIVITÉ
Le regroupement de nos adhérents au sein de l’association AFD leur permet de communiquer à large échelle (catalogues Arqana et Osarus, Guide pratique des entraîneurs, site internet de l’AFD, France Sire). Le fait même de communiquer par le biais d’une association commune donne à l’activité une légitimité et une maturité qui a pu lui faire défaut à ses débuts.
DÉFENDRE LES INTÉRÊTS COMMUNS
La spécificité de l’activité nécessite un personnel qualifié : rappelons-nous l’adage « Jeune cheval vieux cavalier, vieux cheval jeune cavalier ».
Les structures recrutent au sein des différentes disciplines (entraînement de trot et galop, concours complet). Malheureusement, les formations axées sur le débourrage ne sont pas aidées dans leur fonctionnement et leur développement. L’intérêt de celles-ci pourrait être bilatéral. En effet, un jeune formé au travail du jeune cheval représente un personnel qualifié non seulement pour l’activité « débourrage pré entraînement » mais également pour l’activité « entraînement ».
De plus, ces formations intéresseront des apprentis lads jockeys qui ne trouvent pas leur voie dans l’entrainement pour des causes diverses (problème de poids, de motivation dans la compétition, etc..). Cela permettrait à la filière de proposer un débouché supplémentaire à ces jeunes. Et ainsi d’aider à conserver un personnel qui fait cruellement défaut à tous les professionnels de la filière.
La création d’une formation donnerait une légitimité à l’activité en définissant les bases. De cette définition, découle un positionnement au sein des administrations : les Groupements de Formation (Fafsea, Pôle emploi) pour une Aide à la formation, l’Inspection du travail (convention collective)
TRAVAILLER À LA PROTECTION DE SES MEMBRES
La mise en place d’une convention collective spécifique ou notre rattachement à la convention collective existante des entraineurs de galop est un passage obligé pour règlementer une situation pour le moins floue. De même, la protection de nos salariés passe par une politique commune au niveau des assurances, complémentaires, santé et prévoyance (dans le modèle de l’AG2R).
Il convient de préciser que les buts de l’ADP sont aussi de réguler du mieux possible la qualité de l’offre, d’intégrer l’activité au sein du monde du galop en respectant ses lois (fiscale et sociale), son niveau de qualité, ses ambitions et sa politique.
LA QUALITÉ DE L’OFFRE
L’ADP souhaite travailler, en partenariat avec le département propriétaire de France Galop et l’association des entraîneurs, à l’écriture d’une charte de qualité.
Par ailleurs, l’ADP estime judicieux sinon nécessaire la mise en place, en collaboration avec France Galop, d’un examen afin de s’assurer que les responsables des centres de débourrage pré-entraînement possèdent les compétences suffisantes pour la gestion d’une entreprise (fiscale, sociale, gestion du personnel) et pour le respect des lois sanitaires.
INTÉGRATION AUX RÈGLES DE FRANCE GALOP
La mise aux normes demandée par l’Europe concernant la traçabilité du cheval de course depuis sa naissance jusqu’à l’hippodrome, y compris l’étape devenue quasi incontournable du centre de débourrage pré entraînement (suivi de la pharmacie, déclaration des effectifs)
SERVICES FINANCIERS
Afin d’accéder à une demande généralisée de la part des propriétaires, qui ont pris pour habitude d’effectuer leurs règlements par virement, l’ADP souhaite que les débourreurs pré-entraîneurs puissent ouvrir un compte professionnel à France Galop.
Cela régulerait l’état de fait actuel, où les débourreurs sont contraints d’utiliser leur compte particulier (d’éleveur ou propriétaire) pour encaisser les règlements de la clientèle. Et cela seulement lorsqu’ils ont la chance d’en posséder un.
Pour être acteur à part entière de la filière, il est primordial de travailler de concert avec sa maison mère dans notre recherche de reconnaissance. C’est pourquoi, l’heure est venue de classifier, codifier, régulariser. C’est-à-dire reconnaître la profession. Employeurs et salariés s’accordent sur la volonté de structurer leur activité, afin de mettre en place une éthique professionnelle et ainsi prétendre à l’harmonisation du marché au profit des éleveurs, des propriétaires et des entraineurs.
EN D’AUTRES TERMES, UNE BASE TARIFAIRE DE 22 € HT/JOUR MINIMUM GARANTIE UNE QUALITÉ DE PRESTATION
- Pour les propriétaires & leurs chevaux :
- Une alimentation suffisante & de qualité (céréales, litière, eau )
- Un hébergement homologué (Box, pâtures, stabulation etc.)
- Un environnement de travail adapté aux objectifs (rond de longe, piste, extérieur autres, …)
- Pour les salariés :
- Une rémunération au dessus du smic pour un personnel qualifié
- Assurance santé & Prévoyance
- Pour les institutions et les employeurs :
- Gestion financière vis-à-vis d’un équilibre économique et notamment pour les banques et les prêts
- Suivi sanitaire & traçabilité
- Assurances : Responsabilité civile – multirisque – transport
A ce sujet et pour vous offrir une garantie complète de notre prestation, nous vous proposerons un contrat dans lequel, nous, professionnels, nous nous engagerons à tout mettre en œuvre pour vous assurer de notre engagement.